Dr Mendelsohn : Ch5 - Une alimentation adéquate pour le santé et le croissance
Chapitre 5
ALIMENTATION ADEQUATE
POUR LA SANTE ET LA CROISSANCE
Votre contribution la plus importante à la santé future de votre enfant est l'attention que vous donnez à votre propre alimentation pendant la grossesse et à son alimentation après sa naissance. A vous de devenir l'expert dans ce domaine, car votre pédiatre a peu de connaissances et encore moins d'intérêt pour le sujet.
Votre décision première - allaiter votre enfant au sein ou non - aura des conséquences sur sa santé et son développement pendant toute sa vie. La plupart des obstétriciens et des pédiatres ne donnent malheureusement pas assez d'importance à l'allaitement au sein et à ses avantages sur l'allaitement artificiel. Vous devez donc vous informer par vous-même.
Le lait maternel construit la santé physique et émotionnelle de votre enfant et ses nombreux avantages ont encouragé un renouveau de l'allaitement maternel aux Etats-Unis ces dernières années.
1. Le lait maternel, testé depuis des millions d'années, est idéal pour les nouveau-nés parce que c'est un aliment parfait fourni par la nature. Il donne à votre enfant tout ce dont il a besoin, en tout cas jusqu'à l'âge de six mois. Toutes les autorités en matière de nutrition et de pédiatrie reconnaissent sa supériorité sur le lait en poudre et le lait de vache.
Le lait de vache est déficient en fer et ne devrait pas être donné aux bébés avant l'âge de six mois. Même alors, on ne devrait l'introduire qu'avec précaution, car beaucoup d'enfants (peut-être jusqu'à 15%) y sont allergiques. Dans beaucoup de maladies, il faut soupçonner le lait.
Le lait en poudre n'est pas aussi satisfaisant du point de vue nutritionnel que le lait maternel, même si les fabricants ajoutent des vitamines et des sels minéraux et proclament que leurs produits sont aussi nourrissants que lui. Si vous allaitez votre bébé, il ne risque aucune carence. Des carences ont été décrites chez des bébés nourris artificiellement, les exemples classiques étant le manque de vitamine B6 dans le lait SMA, cause de déficience en pyroxidine et de convulsions chez les nouveau-nés, et la pauvreté en sel du Neo-Mul-Soy (succédané de lait à base de soja), cause de retards de croissance.
Les biberons prédisposent également les nouveau-nés à une obésité à l'âge adulte, car leurs produits sont mal équilibrés. Le lait maternel contient 1,3% de protéines, le lait de vache et les laits en poudre 3,3% ou plus. Dans une étude, sur 250 bébés âgés de six semaines, on a trouvé que 60% des bébés nourris au biberon étaient trop gros comparés à 19% des enfants nourris au sein. L'excès de protéines charge les reins et certains enfants prennent plus vite du poids parce qu'ils retiennent du liquide.
Enfin, les bébés nourris au sein tètent jusqu'à satisfaction, vous n'avez pas à mesurer la quantité de lait absorbée. Les bébés au biberon suivent, en général, un horaire fixe avec une quantité donnée à chaque repas. Trop souvent, les mères se croient obligées de pousser leur bébé à finir son biberon, le faisant boire parfois le double de ce qui lui suffirait.
2. Le lait maternel contient des agents de protection contre beaucoup d'allergies et d'infections, agents fort utiles à votre enfant pendant les mois les plus exposés de sa vie.
3. Le lien entre la mère et l'enfant est essentiel au développement émotionnel de votre bébé et vous apporte également beaucoup de joie. L'allaitement au sein 1 cette relation dès les premiers instants de la vie. A moins que vous n'ayez reçu durant l'accouchement trop de médicaments, qui affectent aussi votre enfant, son désir de téter interviendra 20 à 30 minutes après la naissance. A partir de là, il devrait pouvoir téter chaque fois qu'il le désire; au début ce sera peut-être jusqu'à 20 fois par jour.
On ne saurait trop insister sur les avantages émotionnels et psychologiques de l'allaitement. Vous et votre enfant passez à côté d'une des expériences humaines plus fortes si vous n'allaitez pas. Voici comment l'exprime le docteur Grantly Dick-Read, que beaucoup considèrent comme le père du mouvement actuel de naissance naturelle aux Etats-Unis: « L'enfant nouveau-né ne demande que trois choses: la chaleur des bras sa mère, le lait de ses seins et la sécurité de sa présence. L'allaitement réunit les trois. »
Les nouveau-nés doivent être nourris quand ils ont faim et non suivant un horaire arbitraire. C'est un défaut de plus des hôpitaux où, trop souvent, les mères et les enfants doivent se conformer à des repas toutes les quatre heures, simplement parce que c'est plus pratique pour le personnel. Ce n'est bon ni pour vous, ni pour votre bébé dont la faim est réglée par son appétit et non par l'horloge de la pouponnière. Il faut le nourrir quand il en a besoin, que ce soit toutes les heures ou toutes les quatre heures...
Si vous accouchez à l'hôpital, essayez d'obtenir la permission de garder votre bébé avec vous de façon à pouvoir le nourrir aussi souvent qu'il le désire et de favoriser ainsi votre contact physique avec lui. Si cela n'est pas possible, demandez qu'on vous l'apporte quand il a faim et non toutes les quatre heures. Insistez également pour qu'aucun biberon ne soit donné à votre enfant dans la pouponnière, certaines infirmières ne pouvant résister à la tentation d'« enfiler» un biberon à un bébé qui crie, même si cet enfant est nourri au sein. (Votre bébé risque alors de téter votre sein avec moins d'appétit.) Insistez donc auprès de l'infirmière pour qu'elle vous l'apporte, plutôt que de lui donner un biberon lorsqu'il pleure.
4. Des arguments en faveur de l'allaitement existent également pour la mère. Si vous allaitez votre enfant dans les minutes suivant la naissance, vous risquez moins de faire une hémorragie, car la stimulation du mamelon amène votre utérus à se contracter, hâtant ainsi son retour à la normale, ce qui réduit l'écoulement du sang.
Les mères qui allaitent reprennent plus facilement leur poids normal que celles qui nourrissent leur enfant au bIberon. Près de cinq kilos de poids, que la mère prend pendant la grossesse, consistent en graisse qui sera utilisée pour la production du lait. Si vous allaitez, cet excès de graisse disparaîtra. Si vous n'allaitez pas, il vous sera difficile de retrouver votre poids normal.
5. Si vous allaitez votre enfant complètement, vous n'aurez, dans la plupart des cas, pas besoin de contraception pendant au moins six mois et parfois jusqu'à deux ans et demi. Le fait d'allaiter met au repos votre cycle reproductif et il y a peu de chances que vous ayez vos règles tant que vous allaitez. Sheila Kippley, auteur d'un livre excellent sur l'allaitement, donne des chiffres montrant une moyenne de 14,6 mois sans retour de règles chez des femmes américaines qui allaitaient complètement leur enfant.
Ce moyen de contraception n'est pas absolu, mais il est probablement aussi efficace que les autres et ne comporte aucun risque. Souvenez-vous cependant que cette protection n'est pas obtenue avec une alimentation mixte comprenant des biberons.
Les jeunes mères me posent beaucoup de questions sur l'allaitement « à quel rythme le nourrir... combien de temps le laisser au sein... combien devrait-il prendre...?» Ma réponse est de laisser le bébé décider. Que ce soit au sein ou au biberon, nourrissez-le quand il parait irritable, laissez-le téter jusqu'à ce qu'il s'endorme et ne vous souciez pas des quantités qu'il ingurgite.
Si vous allaitez, votre bébé absorbera 80-90% du lait contenu dans chaque sein en environ 4 minutes. Le nourrir plus longtemps est cependant conseillé pour ' raisons émotionnelles et pour stimuler la production lait. Quand l'enfant tète sans absorber grand-chose, il stimule la lactation. Si vous limitez le temps de la tétée ou si vous ne nourrissez pas assez souvent votre bébé, la production de lait peut diminuer au point de ne être suffisante.
Les raisons émotionnelles d'allonger la période d'allaitement sont très importantes. Davantage de mères nourriraient leurs enfants au sein si elles se rendaient compte de la merveilleuse relation affective établie par ce moyen entre la mère et l'enfant. Certaines mères craignent que l'allaitement soit cause de problèmes qui les dépassent. D'après mon expérience, les mères qui essaient d'allaiter voient vite leurs craintes disparaître.
Il n'est pas nécessaire de donner au bébé nourri au sein de l'eau ou des vitamines en supplément. Les bébés nourris au biberon n'ont pas besoin non plus de vitamines, car elles sont contenues dans les laits en poudre, souvent en quantités excessives, ce qui peut créer des problèmes métaboliques.
NE COMMENCEZ PAS LA NOURRITURE SOLIDE TROP TÔT
Les enfants nourris au sein n'ont pas besoin de nourriture solide pendant la première année de leur vie et ne devraient recevoir aucun supplément alimentaire pendant les six premiers mois. Les enfants nourris au biberon peuvent commencer à manger des solides à l'âge de quatre mois; avant, la grande majorité des solides, en particulier les protéines, n'est pas digérée, car leurs intestins ne sont pas encore prêts. L'enzyme indispensable pour la digestion du riz n'est pas présente en assez grande quantité avant l'âge de quatre mois. Les solides devraient être évités dans les premiers mois de la vie parce que le système immunitaire et le système digestif de votre enfant ne sont pas encore complètement développés. Faute de pouvoir avaler correctement, il risque en outre de s'étouffer.
Les solides devraient être introduits petit à petit dans le régime du bébé: d'habitude, on donne d'abord des fruits ou des céréales, puis de la viande. Évitez au maximum les aliments tout prêts du commerce, non seulement parce qu'ils sont plus chers, mais aussi parce que leur traitement diminue leur richesse nutritionnelle.
Votre bébé se portera mieux si vous préparez vous-même sa nourriture. Utilisez des fruits, des légumes et de viande fraîche, car les aliments en boîte ou surgelés contiennent souvent du sel ou d'autres additifs comme des nitrites ou du glutamate. Lavez soigneusement aliments, cuisez-les bien, puis réduisez-les en purée.
Beaucoup de mères donnent à leur bébé des bananes crues écrasées comme aliment solide. Vous pouvez introduire les céréales en donnant à votre enfant des petits bouts de pain entier biologique. Vous retrouverez une grande quantité du pain sur le plancher, mais cela n'est pas grave. Si vous lui donnez des céréales sous forme de bouillie cuite, soyez attentive à acheter des produits non raffinés et biologiques.
Les oeufs, souvent cause d'allergies, devraient être évités dans la première année. Donnez des œufs durs, seulement le jaune écrasé. Si aucune réaction désagréable n'apparaît après deux semaines, vous pouvez commencer à donner des œufs brouillés (sans lait). Le lait de vache est à éviter pendant la première année et, ensuite, à introduire petit à petit. Observez de près votre bébé pour repérer toute réaction allergique, physique ou comportementale (cri inhabituel ou excitation).
En donnant à votre enfant des aliments de premier choix, vous allez peut-être améliorer la qualité de l'alimentation des autres membres de famille, qui vont vous soutenir dans cette recherche d'une alimentation riche, naturelle et équilibrée. (Ne leur servez cependant pas des purées, car ils risquent de détester la table familiale! )
Ne permettez pas que votre pédiatre - ni personne d'autre d'ailleurs - essaye de vous persuader d'utiliser les aliments pour bébés du commerce pour des raisons de sécurité. L'industrie n'a pas peur d'effrayer les mères qui donnent à leurs enfants des aliments frais plutôt que des conserves. Chère maman, brochure que l'industrie a éditée sur ce ton, a même provoqué les réactions du très digne comité sur la nutrition de l'Académie américaine de pédiatrie. Le comité déplore les tactiques «d'épouvantail» de l'industrie et note que des références de publications scientifiques avaient été citées hors de leur contexte.
Ce comité conclut: «Nous ne sommes pas d'accord de dénoncer les dangers de la nourriture préparée les foyers. Il est clair que préparation et le stockage des nourritures pour petits enfants doivent être entourés de précautions, mais il est peu probable que la nourriture ainsi préparée soit toxique. »
L'APPÉTIT DES ENFANTS VARIE
Les parents craignent parfois que leur enfant ne mange pas suffisamment. Si le pédiatre a dit que le bébé devait prendre 150 ml à chaque repas, la mère incitera l'enfant à vider le biberon complètement. Plus tard, ce seront des batailles à table pour qu'il vide son assiette. Il est inutile de se faire du souci, car aucun enfant ne se laissera mourir de faim s'il a de la nourriture à disposition (à moins qu'il ne souffre d'anorexie mentale).
L'appétit de l'enfant varie de jour en jour et d'année en. année, en fonction de son degré d'activité, de son attirance pour nourriture servie et de sa période de croissance. Qu'il soit bébé ou adolescent, l'enfant mange ce dont il a besoin.
Les enfants sont parfois condamnés à être obèses tard parce qu'on les a trop nourris dans l'enfance. Des études sur des enfants de tous âges montrent que 70% d'entre eux reçoivent un excès de calories, certains même jusqu'à 250% des normes recommandées. On estime aussi que 30% des enfants scolarisés sont trop lourds.
L'obésité de l'adulte vient d'un excès de cellules graisseuses qui se sont formées pendant l'enfance. Le nombre des cellules graisseuses augmente de la naissance à deux ans et de nouveau à la puberté. Un enfant qui a été surnourri peut, à l'âge adulte, avoir 75 trillions de cellules graisseuses (contre 27 trillions pour un enfant nourri normalement). Si ces cellules ont été produites en surnombre dans l'enfance, elles restent dans l'organisme pour toute la vie, n'attendant que d'être remplies lorsque l'adulte absorbe un repas riche en calories ou un éclair au chocolat...
Voici une règle de base qui vous aidera à nourrir sainement votre famille: plus les aliments sont raffinés, moins ils sont nourrissants. La plupart des aliments sont plus nourrissants quand on les absorbe sous leur forme naturelle, non cuits. S'ils doivent être cuits, cuisons-les le moins longtemps possible, en prenant exemple sur les Chinois. Les légumes et les fruits frais sont plus nourrissants que les mêmes produits cuits ou en boîte.
Les pires aliments sont les aliments précuits, ainsi que les céréales raffinées et sucrées. Les« calories vides» qu'ils procurent, ainsi que les additifs chimiques utilisés pour les colorer, les stabiliser ou les conserver, sont désastreux pour la santé de votre enfant.
Souvenez-vous-en lorsque vous préparez des repas pour votre famille. Servez des aliments frais et naturels que vous préparez vous-même et évitez les plats surgelés «prêts à servir».
En utilisant des produits naturels et en cuisant le moins possible, vous assurez à votre famille la base d'un régime sain. N'ayez pas peur de ceux qui vous parlent des dangers des produits naturels; usez de votre bon sens et donnez à votre famille une alimentation variée et équilibrée; ainsi personne ne manquera de rien.
La plupart des diététiciens proposent pour les préadolescents le régime suivant: chaque jour trois parts de lait ou de produits laitiers ou d'une autre source de protéines; deux parts de viande, fromage, œufs, beurre de cacahuètes, haricots ou autres protéines; quatre parts ou plus de fruits et de légumes frais; quatre parts ou plus de pain complet. Il est bon de noter cependant que les besoins nutritionnels complets d'un enfant (protéines et calcium compris) peuvent être satisfaits sans le lait et les produits laitiers.
Rappelez-vous que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Si votre enfant le saute, il sera davantage sensible aux infections et à la fatigue. Assurez-vous qu'il mange une nourriture saine le matin et évitez les aliments sucrés. Ne le laissez pas prendre l'habitude de saupoudrer ses céréales de sucre et ne lui achetez pas les céréales enduites de sucre qui font l'objet de tant de réclames alléchantes à la télévision.
C'est la tradition, et non des règles de nutrition, ne l'oubliez pas, qui est responsable du déjeuner américain classique (céréales, crêpes, lard et œufs). Les besoins nutritionnels de votre enfant seront tout aussi bien remplis - et peut-être mieux - si vous lui donnez des restes du dîner sain du soir précédent. J'ai souvent trouvé amusant que les Américains s'effrayent du régime des enfants mexicains (un bol de haricots) ou de celui des Chinois (un bol de riz brun). Ces nourritures sont saines et contiennent énormément de protéines et de vitamines; pendant ce temps, l'enfant américain absorbe une céréale commerciale et chère, raffinée à l'extrême et additionnée de Sucre raffiné, qui le remplit de calories vides.
LES ENFANTS N'ONT PAS BESOIN DE MANGER DE TOUT
Ne vous faites pas si votre enfant n'aime pas du tout certains aliments, en particulier les légumes. Tant qu'il a un régime de base varié, il n'est pas obligatoire qu'il absorbe tous les produits qui existent sur le marché. La cause classique de dispute à table semble être les épinards que la plupart des enfants détestent et que la plupart des parents pensent être une source essentielle de fer et de calcium. Il est vrai que ces minéraux sont contenus en grande quantité épinards, sous une forme assez difficile à digérer. De plus, les épinards sont une faible source d'énergie. N'obligez pas votre à en manger. S'il déteste tous les végétaux, essayez de les cacher dans des plats cuisinés, des soupes ou du pain ou donnez-les lui crus.
Ne soyez pas trop il cheval sur les horaires des repas et permettez à votre enfant d'avoir faim il d'autres heures, car l'horloge de son organisme n'est pas forcément la vôtre. Si son appétit disparaît soudain, rappelez-vous qu'il s'agit peut-être simplement d'une diminution de ses besoins, mais assurez-vous qu'il ne grignote pas trop entre les repas. Si c'est le cas, veillez à ne laisser à sa disposition que des aliments sains (fruits frais, fruits secs, noix, graines, yoghourts, légumes crus ou miel).
Je conclurai ce chapitre en vous mettant en garde contre les conséquences nutritionnelles d'un éventuel séjour hospitalier de votre enfant. C'est à l'hôpital, sur leur propre terrain, que le désintérêt des médecins en matière de nutrition est le plus criant.
Des études ont montré que la moitié des patients hospitalisés souffre de malnutrition après quelques jours, non pas parce que la nourriture de l'hôpital est forcément mauvaise mais parce que les médecins sont tellement fixés sur la technologie médicale (tests de laboratoire et radiographies), qu'ils imposent extrêmement souvent un jeûne à leurs patients. Une fois que le médecin a terminé sa série d'examens, la malnutrition peut être devenue le plus sérieux problème du patient!
Une étude de l'état nutritionnel des enfants dans un hôpital new-yorkais a prouvé que, sur 200 enfants, les deux tiers présentaient un problème nutritionnel. Les auteurs de l'étude affirment ne pas avoir été étonnés, mais plutôt attristés, du manque de connaissance des médecins dans le domaine de l'alimentation des enfants. La plupart des médecins soignant ces enfants n'avaient jamais suivi un quelconque cours de nutrition!
Il y a quelques années déjà que le président du comité sur la nutrition de l'Association médicale américaine évoquait le « soupçon croissant qu'un grand nombre de personnes hospitalisées dans notre pays sont les victimes d'une malnutrition imposée par les médecins... Cela n'est pas dû à une négligence délibérée de la part des médecins, mais plutôt à leur manque de connaissance de cette nouvelle science qu'est la nutrition ».
Cette critique n'est pas passée inaperçue dans l'association, qui a résolu le problème en supprimant le comité sur la nutrition (ce qui l'arrangeait probablement, mais nous arrange moins. vous et moi!).
Vous ne pouvez rien faire de plus important pour la santé de votre enfant que de lui donner une nourriture appropriée en quantité correcte, en évitant les aliments nocifs. Sur ce point, c'est vous qui devez agir et non le médecin