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Dr Mendelsohn : Ch1 - un enfant malade va (presque) toujours mieux le lendemain

 

 

 

 

Chapitre 1


 

 

L'ENFANT MALADE LA NUIT VA PRESQUE TOUJOURS MIEUX LE LENDEMAIN MATIN

 

 


Les pédiatres ont un grand avantage sur les autres spécialistes: ils peuvent exploiter la tendance des parents à accorder plus d'importance à la santé de leurs enfants qu'à leur propre santé. Imaginez que vous vous réveillez la nuit avec un terrible mal de tête. Que faites-vous? Comme la plupart des adultes, vous vous levez et, probablement, vous prenez une aspirine, puis vous vous recouchez.

Il y a bien des chances pour que vous vous rendormiez et que vous soyez en forme le lendemain matin.


Comment réagissez-vous quand votre enfant s'éveille au milieu de la nuit avec le même symptôme? Votre première réaction sera probablement de téléphoner à votre pédiatre.



Si vous parvenez à l'atteindre, vous pouvez facilement deviner sa réponse:

« Avez-vous pris sa température ? » , puis:

« Écoutez, je ne pense pas que ce soit bien grave. Donnez-lui une aspirine et amenez-le moi demain matin. »

Vous raccrochez, pas très fier, puis vous donnez l'aspirine à l'enfant qui se rendort... et vous aussi. Le lendemain, l'enfant se réveille normalement et réclame son petit déjeuner; il est aussi vif que d'habitude. Vous vous demandez alors s'il est bien utile de l'amener chez le médecin...



La scène se déroule en général ainsi, autant l'éviter. Quand il ne s'agit que d'un mal de tête, ne réveillez pas votre médecin et ne lui amenez pas votre enfant le
lendemain. A moins qu'il ne soit réellement malade, une visite à son pédiatre ne lui fera aucun bien et augmente le risque d'intervention médicale qui peut rendre malade un enfant bien portant!



Si vous avez lu d'autres livres sur la santé des enfants, vous constatez déjà que mes idées sont inhabituelles. La plupart de ces livres sont écrits par des médecins. Même ceux qui reconnaissent honnêtement la bénignité de la plupart des maladies d'enfance vous conseillent - quel que soit le symptôme ou la maladie - de « consulter votre médecin ». Mon conseil aux parents, fondé sur une longue observation de la pratique des autres médecins et sur ma propre expérience avec des milliers d'enfants, se résume en ces mots:

« Évitez votre médecin dans la mesure du possible. »

 

Il faut savoir que:

* 90% au moins des médicaments prescrits par les pédiatres sont inutiles et font courir un risque aux enfants. Tous les médicaments sont toxiques, donc dangereux par nature. De plus, l'utilisation de nombreux médicaments chez les enfants les incite à croire qu'il existe une pilule pour tout problème, ce qui, plus tard, peut les amener à rechercher dans les drogues des solutions à leurs problèmes émotionnels.

* 90% au moins des opérations chirurgicales pratiquées sur les enfants sont inutiles, avec les risques inhérents à ce type d'intervention.

* La plupart des pédiatres, en raison d'une mauvaise formation, ne connaissent rien des effets de l'alimentation sur la santé et connaissent mal les dangers et les effets secondaires des médicaments qu'ils prescrivent.

* Les parents doivent apprendre à discerner quand ils doivent appeler le médecin et quand ils peuvent laisser faire la nature.


Je ne vous rendrais pas service si je me contentais de décrire les erreurs de la pédiatrie en vous invitant à assumer vous-même une plus grande responsabilité à l'égard de la santé de vos enfants. Prendre des décisions médicales pour vous est une chose, les prendre pour votre cher petit en est une autre.

 


Cette ambivalence met les parents à la merci de leur pédiatre, qui, pour les rassurer, est poussé à traiter leur enfant, même s'il n'est pas gravement malade. Cette attitude n'est pas conforme à mon éthique, mais le pédiatre qui agit ainsi reçoit une double gratification: financière et psychologique.
Dans certaines régions, le problème financier est grave, car il y a de moins en moins de patients et de plus en plus de pédiatres. Ce problème risque d'empirer dans les années à venir.


Psychologiquement, le pédiatre a besoin de se sentir utile, ce qui n'est pas facile dans la mesure où la majorité de ses patients ne requiert pas vraiment ses soins.
Des enquêtes ont montré le mécontentement de nombreux pédiatres. Pour un tiers, ils songent à changer d'orientation. D'autres cèdent à la tentation d'étaler leur pouvoir, même si les traitements qu'ils préconisent sont superflus et éventuellement dangereux.

 

Ce comportement médical indéfendable constitue une réelle menace pour votre
enfant. Vous devez donc toujours conserver un certain contrôle sur le médecin de votre enfant. Une telle mise en garde ne vous dit toutefois pas ce qu'il faut faire quand votre enfant a mal à la tête ou au ventre, quand il tousse ou a de la fièvre.


Il vous faut apprendre à distinguer les cas où le médecin doit intervenir de ceux où la guérison se produit d'elle-même. Il vous faut aussi apprendre quels sont les traitements à éviter, voire à rejeter s'ils sont inappropriés et potentiellement dangereux.


Les réactions de défense du corps suffisent à enrayer la plus grande partie des
maladies enfantines et les traitements médicaux risquent de les entraver. De ce fait, vos interventions sont en général préférables à celles du docteur. En outre, c'est à vous de jouer le rôle principal en évitant les maladies à votre enfant: par une nourriture adaptée. Les chapitres suivants sont destinés à vous aider à développer vos talents et à prendre confiance en vous pour élever un enfant sain.

 

 

 

 

 

 



23/06/2009
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